RECHERCHE
Elle va alors tout faire pour le retrouver et cela commence par une recherche minutieuse sur internet :
- Sie internet "les copains d'avant" : elle retrouve une photo de groupe de sa classe de terminale mais il n'est pas inscrit. Pour la petite histoire elle retrouvera un homonyme né en 1963 dans le 78 mais en voyant la photo et le cursus scolaire, elle sait que ce n'est pas lui. Permière déception.
- Facebook : il est inexistant
- pages blanches : sur le 92, elle retrouve un homonyme habitant sur Boulogne. Comment être sûr que c'est lui. Elle téléphone, tombe sur une dame qui lui dit que ce n'est pas la première fois qu'on demande François mais c'est une erreur. Elle envoit une lettre qui reviendra avec la mention : inconnu à l'adresse ! Deuxième déception.
- Elle cherche une autre piste : Dans son journal intime elle a noté le nom de Georges, l'ami chez qui il est parti faire de la plongée sur Antibes l'été 1984. Avec un nom à rallonge sonnant bon la Pologne, elle devrait facilement le retrouver : peine perdue aucune trace de ce Georges sur Antibes et même en France même quand elle change un peu l'orthographe du nom imprononçable. Troisième déception.
- Elle ne sait plus quoi faire : il lui reste les deux adresses vieilles de 30 ans : une à St CLoud et une à Orgerus. Le jeudi 5 septembre elle a posé une journée de congé pour aller à Orgerus : avec un peu de chance, les parents de François y seront en vacances. Personne. Elle se lance et va sonner chez la voisine de gauche pour s'assurer que la maison appartient toujours à la même famille puisqu'il n'y pas de nom sur la boite aux lettres. Oui c'est toujours la même famille qui possède cette maison. Elle écrit un mot pour expliquer sa démarche et laisser son N° de portable. Alors qu'elle s'apprète à glisser le mot dans la boite aux lettres, elle voit le couple de la maison de droite sortir. Elle retient son geste et court vers eux. Leur explique qu'elle vient de loin pour retrouver la famille M... et qu'elle n'a trouvé aucun N° de tel ni à Orgerus ni à leur ancienne adresse à St Cloud. Elle demande si par hasard, ils n'ont pas un N° de téléphone à lui transmettre. La dame lui répond que non. Puis enchaîne avec cette question : 'Puis-je vous demander, sans indiscrétion, la raison pour laquelle vous les recherchez après 30 ans ? ". Elle répond la stricte vérité : qu'elle recherche son ancien ami, François, leur fils, qui doit avoir près de 50 ans maintenant. Alors la dame lui avoue : "J'ai bien un N° de téléphone mais je voulais m'assurer que vous les connaissiez, vous comprenez il y a tant de gens mal intentionnés. Je vais vous le chercher". Elle attend fébrilement d'avoir en sa possession son sésam et discute encore quelques minutes avec ce charmant couple de personnes agées. Elle les remercie mille fois, encore et encore et compose le N° de téléphone dès qu'elle les a quittés. Malheureusement elle tombe sur un répondeur : tant pis elle laisse un message avec son N° de téléphone. Le coeur léger elle repart, elle a enfin une piste ...