Champagne !

30/10/2013 21:04

CHAMPAGNE !

Une de ces nuits d’insomnie dont j’ai le secret depuis quelques temps, je me suis réveillée comme d’habitude, fraiche comme une rose après à peine 3H de sommeil, l’esprit vif et en éveil. Et subitement une idée magnifique a fait son chemin : magnifique parce qu’elle est de moi, certes, mais aussi parce qu’elle a le pouvoir de changer la vie, sans faire de gros efforts, sans que cela ne coûte un seul cent, sans que nous soyons obligés de passer des heures d’entrainement dans une salle de sport, sans que nous nous devions d’engloutir des tonnes de livres sur le sujet. Je vous propose, en quelques pages seulement, d’ouvrir votre esprit, d’agrandir votre horizon, de vous ouvrir aux autres et de devenir pour vos proches la personne la plus merveilleuse du monde. Je vous fais partager mon secret le plus important : faire de votre vie un flot de champagne, qu’elle pétille, vous enivre, vous déstabilise et vous étonne. Allez, soyons fous,  CHAMPAGNE pour tout le monde !

 

Le secret réside dans la création de petites « bulles » tout au long de la journée. Il vous faut pour cela faire quelques efforts tout de même : rester attentifs aux petits événements de la journée, savoir les repérer et créer ces « bulles ». Pour illustrer mon propos je vous propose quelques exemples :

  • Vous croisez votre secrétaire tous les jours (oups il faut les appeler  ‘Assistante’ de nos jours il me semble, les temps changent mais pas les métiers … ceci est un autre débat ! ) : je suis sûre que vous ne la regardez même plus. « N’importe quoi » ? d’accord, alors : quelle est la couleur de ses yeux ? porte-t-elle ou non des lunettes ? de quelle couleur était sa robe hier ? était-elle en pantalon d’ailleurs ? Où va-t-elle manger le midi ? Ca y est maintenant ? vous êtes convaincu(e) d’être passé à côté d’elle sans la voir ? Pour ceux et celles qui n’ont pas de secrétaire, pas de panique : on fait la même chose avec son voisin, son boulanger, son boucher, sa mère ou son père. Bon ben c’est un peu laborieux mais on va pouvoir passer à la suite !  Je vous propose donc dès demain de faire l’exercice suivant : vous regardez la personne de votre choix en la VOYANT : vous remarquez son élégance, son parfum, sa bonhommie, sa gentillesse, son sens du service, son amabilité. Non pas sa con.. ! Je ne veux que des points positifs et débrouillez-vous pour en trouver au moins un ! Non d’une pipe c’est tout de même pas si compliqué que ça de positiver, même en France ! Comme j’ai confiance en vous, je sais que, finalement vous avez trouvé un petit quelque chose de sympathique à cette personne. Alors vous vous y accrochez : vous retournez 7 fois votre langue dans votre bouche avant de formuler un compliment du type : « elle vous va très bien cette robe » ou « joli pull ! Vous l’avez achetez où ? » (on ne dit pas à un monsieur : « beau pantalon ! » non mais vous êtes folle (ou fous) !  Trouvez autre chose, comme « vous avez changer de coupe de cheveux ? » ou « la barbe vous va bien bonne idée de la laisser pousser » . Hey là faut pas vous planter :  parce que le mec si c’était Ben Laden y’a 2 jours et qu’il vient de se raser, vous êtes mort ! Alors on ne dit pas n’importe quoi, on se concentre et on s’adapte à la situation. On fait preuve d’imagination et on ne répète pas bêtement ce que la dame à la gentillesse de vous donner comme exemple. Une fois que vous aurez trouvé votre compliment, admirez l’œuvre : vous avez créé chez votre cobaye une bulle que j’appelle « FLATTERIE », ce qui va entraîner une foultitude de conséquences : si vous complimentez une femme, d’autant plus si vous êtes un homme, vous allez non seulement la flatter mais en plus vous allez susciter chez elle de l’intérêt à votre égard. « Gênant », me direz-vous si vous êtes bel homme : que nenni, je m’insurge ! En quoi l’intérêt que vous porte la gente féminine ne vous flatterait-il pas à votre tour ? Et oui, une « bulle » peut en cacher une autre … c’est le même principe que la multiplication des petits pains mais là rien de miraculeux, tout s’explique par la psychologie. Oui, mais si cette charmante personne se fourvoyait en pensant que votre compliment n’est qu’une tentative de drague minable, et qu’elle vous renvoie dans vos 22 ? Et bien lancez lui une « bulle » appelée « HUMOUR »  du type « et moi qui pensais que cela vous ferait plaisir, quel béta je fais ! »  non vous ne rétorquez pas « Non mais hey ho t’as vu ta gu… ! ». Pas de bulle « AGRESSIVITE » sauf en cas d’extrême urgence mais nous en reparlerons. Il faut rester ZEN,  COURTOIS et AGREABLE. Et puis un peu finaud parce que le bourrin qui y va direct avec 10 fois par jour la même blague servie tous les matins à la machine à  café, ce ne sont  pas des bulles ! ou alors des « bulles » « CHIANTES » à éviter absolument de même que les bulles « PUANTES » du style « comment pouvez-vous me résister ? » ! Il faut du doigté, vous essuierez sans doute quelques échecs mais vous finirez bien par trouver votre style. Un dernier conseil : ne vous acharnez pas sur la même personne, variez les plaisirs !
  • Autre exemple parce que là je vous sens faiblir, pâlir et je vois les sueurs froides apparaître. Pas d’angoisse, je suis là ! Vous êtes au volant de votre voiture et, comme tous les matins, vous êtes à la bourre pour vous rendre au boulot. Pour ceux qui n’ont pas la chance d’être coincés inutilement dans les embouteillages matinaux, prenez l’exemple suivant, il est fait pour vous.

Donc, disais-je, que vous soyez coincés sur le périphérique Parisien, la Francilienne, la rocade Grenobloise ou Toulousaine, tous dans la même galère : ça n’avance pas, il y a toujours des crétins qui se croient plus malins que les autres et coincent définitivement un rond-point ou un carrefour en empêchant les autres d’avancer. Ca vous énerve, que dis-je, ca vous mets les nerfs en pelote, vous fulminez et vous hurlez toutes les injures connues. Et voilà-t-il pas que votre voisin de droite, lui aussi coincé comme vous, commence à mettre son clignotant gauche en action dans l’espoir insensé de s’intercaler entre la voiture qui vous précède et la votre. Mais que nenni, il n’en est pas question, vous avez un boulot vous, on vous y attend ! Déjà un quart d’heure pour faire 500 m, ca suffit !Et là je vous propose d’être très attentif à ce que je vais vous dire : Si vous ouvrez une bulle « AMABILITE » et une autre « COURTOISIE » et une encore autre « CLAIRVOYANCE », voilà ce qu’il va se passer : Vous allez faire signe à ce charmant jeune homme ou cette ravissante conductrice, qu’il ou elle peut bien passer et avec le sourire en rab : « AMABILITE »et « COURTOISIE » sont donc ouvertes. En échange vous aurez droit à votre bulle « REMERCIEMENT » et n’en doutez pas « RECONNAISSANCE ETERNELLE » avec un grand sourire en prime. Votre bulle personnelle «  CLAIRVOYANCE  » vous fera alors prendre conscience du fait que d’avoir laissé cette personne passer devant vous ne vous a aucunement mis en retard, que vous n’aviez qu’à partir un quart d’heure plus tôt d’ailleurs, mais vous a également permis de vous déstresser, d’accumuler des petites bulles de situation agréables.

  • Dernier exemple pour ceux qui n’ont pas de voiture et doivent donc à un moment ou à un autre prendre les transports en commun pour se rendre au travail. Normalement vous êtes réglé comme du papier à musique nonobstant les grèves, pannes, incivilités et hélas suicides !  Mais dans la plupart des cas vous prenez toujours le même trajet à la même heure. Et vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas, vous avez sûrement déjà repéré deux ou trois habitués comme vous. Mais chacun reste coincé dans ses bulles « AVEUGLEMENT » et « SOLITUDE » et vous vous ignorez les uns les autres. Si on y ajoute le mal du siècle, à savoir l’utilisation abusive des portables et des écouteurs, aucun risque que nos bulles « COMMUNICATION » aient l’espace de se créer. Et pourtant, il suffit d’un grain de sable dans le fonctionnement du système pour que la communication reprenne : bulle « INFORMATION », « vous savez ce qu’il se passe ? ». Bulle « INQUIETUDE », « ça va durer encore longtemps ? ». Et là si vous répondez tranquillement avec le sourire « vous savez la dernière fois on a juste attendu quelques minutes et c’est reparti, ne vous inquiétez pas » vous avez 100% raison puisque même 1H cela reste quelques minutes : 60 pour être précis ! Vous avez alors ouvert des bulles « COOL », « DESTRESSE » et vous verrez votre interlocuteur changer de physionomie, et se ragaillardir. Cela va ouvrir une bulle « SATISFACTION » chez vous et peut-être même une bulle « COOL » également parce que, avouez que, vous aussi, vous commenciez à craquer !

Je pense que dorénavant, vous commencez à comprendre le principe des bulles. Je vous fais confiance, vous allez y arriver.

Maintenant que vous êtes plus attentifs aux personnes, je vais vous demander d’aiguiser votre capacité à capter les évènements de la vie qui ont un caractère « bullesque ». Oui je sais bien que ce mot est une pure invention de ma part, inutile de le chercher dans un bon vieux dico (ça c’est pour les dinosaures de plus de 50 ans dont je fais partie) ou sur internet (pour les « djeunsse »), mais c’est là un des rares privilèges des auteurs : inventer des mots. Si vous  me suivez, si vous me comprenez, c’est que j’arrive au moins à cela : vous embarquer dans mes délires. Et pour moi, c’est déjà énorme.

Qu’est-ce donc qu’un « évènement bullesque » me rétorquerez –vous avec entrain ?  Il s’agit d’un fait qui a lieu dans votre journée et qui a une conséquence, sur vos émotions ou vos habitudes, qui vous met en joie ou vous émeu, vous bouleverse, vous chamboule, vous retourne, vous oblige à réfléchir ou à vous remettre en question. Tout phénomène qui génère du plaisir est un « évènement bullesque ». Si vous êtes attentifs à tous ces petits signes de la vie, votre journée sera une somme de petites bulles, qui, mises bout à bout, se muera en un océan de pétulance comme un déversement de champagne, donnant à votre vie un  goût festif ! Bon je vous sens encore dubitatif sur ce coup là, alors voici encore quelques exemples pour illustrer mes propos (au fait puisque vous êtes attentifs là, vous avez remarqué ce passage particulièrement réussi, cette métaphore incroyable è et hop grosse bulle « AUTO-SATISFACTION ») :

  • Vous êtes en train de jardiner et pour ceux qui n’ont pas de jardin imaginez que vous êtes en train de bricoler et pour ceux qui ne jardinent pas et ne bricolent pas, et bien je ne sais pas moi , arrêter de lire ! Non !!!  je plaisante là, imaginez que vous êtes en train d’utiliser votre ordinateur par exemple ou de lancer une lessive (vous avez bien des vêtements comme tout le monde, non d’une pipe en bois !) . Comme on y est tous, imaginez que votre machine tombe en panne : perceuse, tondeuse, pc, téléphone, téléviseur, que sais-je encore.  Et là c’est le « désespoir du singe » ! J’adore cette expression et vous risquez, vous qui êtes accro à mes écrits, de la rencontrer à maintes reprises alors une parenthèse explicative s’impose. Le « désespoir du singe » c’est le nom que l’on donne à un arbre, dont le nom scientifique est Araucaria.Cet arbre, dont j’insère une photographie pour éclairer mon propos, est également communément appelé « désespoir du singe » parce que c’est le seul arbre auquel aucun singe ne peut accéder : il est couvert de grosses épines acérées qui couperaient les mains et les pieds de tout animal assez fou ou inconscient pour se frotter à son ascension. Cet arbre est assez commun, on en trouve souvent en France, dans les parcs, les jardins publics et privés et c’est pourquoi d’ailleurs vous ne rencontrerez aucun singe dans nos contrées, on les a éradiqué avec ce conifère. Fin de la parenthèse sur cette charmante expression et revenons à nos moutons, pardon, nos bulles !

Vous voilà donc en rade, planté par la technique ou la technologie ou la mécanique ! Et vous pestez, c’est insupportable à la fin toutes ces contrariétés ! Que faire alors, me direz-vous ? Vous avez le choix entre 3 solutions : vous ravalez votre rage et vous rangez tout, vous casquez pour une réparation ou pour l’achat d’un nouvel appareil ou vous ouvrez une bulle « HELP ! » : vous courrez sonner chez votre voisin le plus aimable et si vous habitez en plein désert, rien que pour me contrarier, et bien vous appelez le réparateur ! Ca suffit comme ça maintenant, vous allez m’user ! Essayez d’ouvrir une bulle « COMPATISSANT» ca me ferait un bien fou … Bon on imagine que DARTY arrive en plein désert plus vite que son ombre ou que votre voisin le plus sympa est là et qu’il vous ouvre. Avouez que vous avez un bol fou, il FAUT en avoir conscience, c’est cela que j’attends de vous !  Une bulle « QUELLE CHANCE ! » et la suite est toute aussi agréable : Vous lui envoyez votre bulle « HELP ! » avec une bulle « FLATTERIE » du type  « je me permets de vous déranger parce que je sais que vous êtes un très bon bricoleur et que vous posséder les outils nécessaires à la réparation etc… ». Un petit coup de bulle « POLITESSE » n’ayant jamais fait de mal à personne ! Et voilà ce charmant personnage tout fier et tout content de pouvoir vous rendre ce service è et hop une bulle « SATISFACTION » et de vous montrer comment il faut s’y prendre è et hop une bulle « APPRENTISSAGE » + une bulle « EXERCICE PRATIQUE ». Et vous voilà bras dessus/bras dessous en train de bricoler mais également de copiner avec votre voisin è Et hop une bulle « COPAIN » suivie forcément d’une bulle « REMERCIEMENT » et d’une bulle « INVITATION » pour sceller définitivement cette amitié naissante.

 

  •  Allez un autre exemple rien que pour le plaisir : vous passez à la bibliothèque rendre les derniers emprunts sans avoir la moindre idée des ouvrages que vous allez chercher pour le mois à venir. Et là ho miracle, la bibliothécaire vous annonce que le livre que vous aviez réservé (et oublié !) depuis 2 mois est enfin disponible è petite bulle « QUELLE CHANCE ! » et de remercier chaleureusement cette charmante personne qui vous a sauvé d’une recherche chronophage è Et hop une bulle « REMERCIEMENT » suivi en retour d’une BULLE « JE VOUS EN PRIE ».

 

  • Exemples un peu particulier :  nous allons aborder des sujets disons sensuels. Que tous ceux qui déteste le charnel, la concupiscence, l’érotisme et la sensualité sautent ce passage délicat. Vous voilà prévenu ! Ne venez pas vous plaindre ensuite, j’ignorerai tout courrier à ce propos !

Si je murmure(là je parle de moi parce que je ne voudrais pas que vous soyez gêné en utilisant le vous) à l’oreille de mon conjoint « j’ai envie de toi » alors que nous sommes attablés à un diner d’affaire, j’ouvre une bulle « LUBRICITE ». Je vous passe les détails des conséquences chez votre partenaire, je pense que sur ce thème vous avez au moins autant d’imagination que moi !

Autre exemple toujours dans la même catégorie : Quand je prends la main de mon amoureux et que je la caresse doucement, j’ouvre alors une bulle « TOUCHER » (le sens ! comme l’ouïe, la vue, l’odorat et le goût, petite révision en passant parce que vous allez y avoir droit plus loin …). Et ça va le chatouiller le garçon, au propre comme au figuré, vous me suivez ?

Allez un dernier exemple pour la route, parce que je sens que là, l’attention est à son paroxysme. Je vous tiens et je ne vous lâche plus. Imaginez que je me penche doucement vers mon amant (pas de redondance dans les mots employé ce qui fait que je commence à être limitée par les noms d’oiseaux de tous ces messieurs !), et que je hume son odeur j’ouvre alors une bulle « FRAGRANCE » ou « CONCUPISCENCE ». Je vous sens tout(e) émoustillé(e) tout d’un coup et bien profitons-en pour passer aux choses sérieuses maintenant, et un peu de mathématiques s’impose histoire de faire retomber la pression :Révision des puissances pour ceux qui ne sont pas allés jusqu’en 4ème :

2 puissance 6 = 2 x 2 x 2 x 2 x 2 x 2 = 64

(il y a 6 chiffres 2 mais ce n’est pas pareil que 6X2 = 12). J’espère que tout le monde a suivi parce que je ne peux pas faire plus simple comme explication. Donc abstraitement en mathématiques on dira que

n puissance p = |n x n x ... x n|

                             p fois

Je sens que j’en ai perdu là ! Ha on voit bien que vous êtes des littéraires, vous ! Allez, je reviens aux bulles :

Nous avons jusque là (et tous les scientifiques vous le confirmeront) , 5 sens :

1°) LE TOUCHER : il se décline en plusieurs versions en utilisant les mains, le nez (si si le baiser esquimau par exemple), la langue (alors là il y a plusieurs écoles : la langue siège du goût c’est indéniable, mais aussi du toucher, je persiste ! ). Finalement le corps entier est lié au toucher. Ca en fait des possibilités tout de même et ca laisse rêveur(se) certain(e)s d’entre vous !

 

2°) L’ODORAT : Que dire du procédé chimique qui se déroule lorsque nous sentons et reconnaissons une odeur. Toutes nos connaissances olfactives se mettent en éveil, et ce, à une vitesse vertigineuse et nous sommes bouleversés sans même savoir pourquoi ! JA – DO- RE les parfums (vous connaissez la présentatrice d’une émission de relookage qui s’appelle CRISTIANA CORDULA ? Et bien prononcez comme elle !).

 

3°) L’OUIE : On a un peu tendance à l’oublier celle-là et pourtant les mots que l’on choisi, qu’on les murmure ou qu’on les crie, les silences, tout nous parle. Et là c’est une infinité de possibilités de plaisirs qui s’offre à nous : écouter une musique douce, classique ne donne pas le même plaisir qu’aller à un concert de TELEPHONE (le groupe des années 80 pas le téléphone portable ! Ah cette nouvelle génération qui ne connait pas ces classiques en rock Français, toute une éducation à refaire …).

 

4°) LA VUE : Regardez-là dans les yeux et osez dire qu’il ne se passe rien, qu’il n’y a pas une petite bulle « CONCUPISCENCE » qui pointe le bout de son nez. Admirez un fabuleux paysage, une toile de maître, une sculpture, une jolie fille qui passe dans la rue, un apollon bronzé et musclé qui surfe sur la vague (ben oui il en faut pour tout le monde, les garçons, les filles et les homos) et vous voilà à nouveau dans une bulle « CONCUPISCENCE ». Nous nous devons de saisir tous ces évènement qui s’offrent à nous, d’en faire des petites bulles, qui feront de chaque jour qui s’écoule, un océan d’amour.

5°) LE GOUT : je suis définitivement une épicurienne. J’adore cuisiner, je ME fais plaisir quand je reçois mes amis : choisir les plats mais également le vin, le thé et les cafés : un Jamaïcan coffee ou un Irish coffee et vous êtes définitivement à ma merci n’en doutez pas un seul instant. Je suis navrée de vous avouer que je n’aime pas le café, que je n’en bois jamais mais j’adore en préparer pour les autres et les voir se régaler de ce nectar préparé avec toute mon attention et hop une petite bulle « GOURMANDISE » doublée d’une « AUTO-SATISFACTION » en passant (je sais j’abuse ! ) …

 

Il existe un sixième sens, certains affirment qu’il s’agit de l’instinct. Moi je l’appelle :

6°) LA FANTAISIE : le goût des jeux de mots, des situations incongrues, inattendues, l’humour et la provocation entraîne la création de ces petites bulles de « FANTAISIE ». Cela met du piment, du sel, et des épices dans la vie. Cela change tout ! Là je vous sens tout penaud(e), perdu(e) dans mes délires et vous demandant vraiment ce que j’entends par fantaisie ! Et vous avez raison d’avoir peur parce que depuis votre plus tendre enfance on vous explique, que non cela ne se fait pas, qu’il faut savoir se tenir, ne pas parler haut et fort, ne pas se faire remarquer , obéir aux dictats que la société nous impose sans se révolter, rentrer dans le moule et se laisser imposer un mode de vie standard. Sans exiger de vous une seconde révolution, je pense qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien et là je sens que vous avez besoin d’un exemple alors je vous livre un secret, une histoire vraie qui m’est arrivée : En règle générale je m’entends plutôt bien avecmes collègues masculins. Comme je bosse dans l’informatique ça tombe plutôt bien parce que ça reste tout de même à 80, 90% un monde masculin. Un soir que je faisais une maintenance applicative délicate en production, j’ai eu un problème que je n’arrivais pas à résoudre. Je suis donc allée voir un collègue pour lui demander de l’aide parce que la fatigue aidant, j’avais l’impression d’être bloquée. Et bien il m’a résolu le problème en 2 coups de cuillère à pot et voilà-t-il pas que le soulagement que cela m’a apporté, cette libération a déclenché un processus de FANTAISIE incontrôlable : je lui ai fait la bise, toute gaie, comme une jeune fille. J’ai bien senti qu’il était un peu gêné, troublé dirons-nous mais c’était tellement spontané qu’on ne pouvait pas se méprendre sur mes intentions. Ensuite, je me suis excusée gentiment et c’était fini. Mais la bulle de « FANTAISIE » avait fait mouche aussi bien chez lui que chez moi. La bienséance m’ordonnait de ne pas le faire et c’est ma fantaisie qui a passé outre. Et franchement, il n’y pas de mal à cela.

 

Une fois qu’on a nos 6 sens, chacun pouvant se décliner à l’infini, chacun pouvant être mixé à un ou plusieurs autres, on voit bien que le champ des possibles est alors infini. Mathématiquement on a bien n (pour faire simple la moyenne des possibilités des sens) qui se combinent entre elles donnent en formule mathématique n6. Si on a une moyenne de 1000 possibilités cela nous donne 1018 soit 1000 000 000 000 000 000= 1000 trilliards (mais j’ai pu faire une erreur, mes connaissances mathématiques étant limitées, je compte sur mon ami François, qui lui a fait math sup/ math spé pour me sortir de cette impasse dans laquelle je me suis engouffrée toute seule. Ca m’apprendra à faire ma FANTAISISTE ! On ne m’y reprendra plus, promis …