Au fil de la randonnée

06/04/2014 14:02

Bonjour,

 

Ce matin je suis partie en randonnée de 8H30 à Midi, une boucle de 10 km autour d'Andrésy. Il a fait super beau et nous étions une petite centaine de participants tout de même. Intutile de préciser que vu l'heure matinale, conformément à ce que j'imaginais, la moyenne d'âge des participants avoisinait plus la soixantaine que la tentaine. Pour autant, c'était très convivial : aux poses des échanges spontanés de denrées culinaires de toutes sortes : des amandes, des abricots secs, des gâteaux dont des délicieux palmiers faits maison. Je goûte et oh surprise : ils sont délicieux. Je retourne voir la dame, la complimente sur ses palmiers et lui demande si elle les a fait elle-même : elle est toute fière de me dire que Oui, qu'ils sont maison. Alors j'enchaîne : même la pâte feuilletée ? Ah non c'est une pâte toute prête : la Herta plus épaisse. Ha ça existe ? Oui ! Et comment vous faites ? Et la dame, toute heureuse de me donner sa recette :

- une pâte feuillée Herta "Epaisse"

- 25 gr de beurre fondu

- du sucre en poudre

Sur la pâte étalée, badigeonner le beurre fondu puis saupoudrer généreusement de sucre en poudre. Rouler la pâte de chaque côté vers le milieu pour obtenir deux rouleaux accolés. Mettre au congélateur 15 mn pour durcir la pâte.

Préchauffer votre fou à 210°

Au bout des 15 mn : couper des morceaux de pâte pour confectionner des palmiers (environ 1cm d'épaisseur). Mettre les palmiers au four 7mn de chaque côté. Surveiller la cuisson car en fonction des fours elle va plus ou moins vite. Ils se conservent parfaitement bien dans une boite en fer !

 

Suite de la ballade : on passe devant une allée à Maurecourt que je connaissais pas : des reproductions de tableaux de Berthe Moriset, peintre impresionniste, sont exposés en plein air. C'est champêtre, et les tableaux sont très jolis. Il faut dire que j'adore les impressionnistes en général.

On continue et on arrive presque à la fin du parcours : je sens que Thierry est fatigué et moi-même pas très fraîche alors je propose à Thierry de birfurquer vers la maison avec Gribouille et moi je continue pour récupérer la voiture. Et je discute alors avec un Monsieur d'environ 75 ans. Il me demande où va Thierry : il rentre à la maison parce qu'il est fatigué, il a une spondylarthrite ankylosante. Je répète 3 fois le nom de la maladie car Papy est sourd. Il m'avoue qu'il faut qu'il fasse changer ses appareils auditifs, mais ça coûte cher : 2000 euros par oreille pour 4 ans. Je compatis : Oui c'est embêtant comme maladie car cela ne se voit pas et ça isole. Il est tout content que je compatisse et sans le faire exprès, à chaque fois qu'une voiture arrive, comme il n'y a pas de trottoir où nous sommes, je le prends par le bras, l'attire vers le bord de la route et je lui dis de faire attention. Au bout de 3 fois, il me dit : Alors ça y est depuis que je vous ai dit que j'étais sourd ... Oui, je fais attention à vous ! On se regarde, on se sourit et on se comprend ! On a continué à se dire quelques banalités et ensuite j'ai quitté le groupe pour rentrer directement à la maison.

Ce sera tout pour cette première randonnée mais j'y retournerai, c'est sûr !